Petit compte rendu de « mon révélateur a goût de banane » organisé à l’occasion de la sortie du beaujolais nouveau et qui avait lieu les 23 et 24 novembre à l’atelier.
Il s’agissait de venir poser devant Mahalia une grosse chambre photographique de 1890. Le photo était réalisée sur un papier noir & blanc particulier appelé positif direct puis développée dans un révélateur à base de vin rouge.
Alors bien sûr le wineol ce révélateur « élevé en fût de chêne » est moins performant qu’un révélateur classique ou même que le caffenol mais il a le mérite de fonctionner et de nous avoir fait passer un bon moment.
Plus de 50 personnes sont venus se faire tirer le portrait chez Instants Tannés dans une bonne ambiance. Des amis bien sûr, des nouveaux aussi mais également pas mal de personnes qui avaient découvert l’atelier lors des journées « sténopé » ou « trichromie » et qui revienne rue du Dauphiné. J’avoue que ça me fait TRES plaisir!
Le samedi matin nous avons mis en place le studio avec Jérôme. Les photos ont été prises ce jour là avec du papier Harmann en baryté, papier qui n’est apparemment plus fabriqué mais dont il me restait un peu de stock. L’image met pas mal de temps à apparaître et le rendu est moins bon qu’avec le caffenol (après rien n’empêche de la numériser et de la retravailler avec un logiciel de retouche).
Le dimanche nous nous sommes servis du nouveau positif direct RC de Maco. Son rendu est très particulier : cela n’apparaît lors sur les images numérisées mais il a un aspect métalisé qui n’est pas sans rappeler les tintypes, ces portraits au collodion humide sur plaque de fer du XIXème siècle. Les images sont également bien plus contrastées qu’avec le Harmann.
Et pour finir un petit résumé photographique du WE avec en plus quelques scans de tirages (le rendu métalisé du papier Maco n’apparait malheureusement pas).
Une réflexion sur “ Mon révélateur a goût de banane #1 ”